Capable de disparaître à jamais ?
Ou bien, bug informatique ?
Cher David Bowie.
Trois fois en trois jours! n'est ce pas déraisonnable que de reparler aussi souvent d'aussi vieilles histoires; j'ai essayé de faire semblant. J'ai essayé de fermer mes oreilles, de poser des questions sans écouter les réponses et de nager sans boire la tasse mais franchement là : y'a prescription! A quoi ça sert d'en reparler infiniment !? C'est peut être cette histoire qui me fait fuire, depuis le début un peu plus. Cette très vieille histoire qui obsède ces nuits d'insomnies. Ah tient quand on parle d'insomnie. Ecoutons l'album de Tryo en boucle, et comme si ça allait être un remède miracle, et le pire, c'est que l'on y croit. On prend son portable, on le repose. On le reprend, on joue au solitaire : quelle ironie du sort. On se dit qu'on aurait du ou bien qu'on aurait pas du. Que les mensonges ne sont pas forcément quand il y a absence de vérité. L'écriture libère ? Mais quand on a personne à qui écrire. Alors je t'écris, comme Will Burton le fait. Mais ne me répond pas, tu sais, je serai trop intimidé si tu le faisais. Sache juste qu'il est plus facile de fuire que de dire la vérité. Qu'il est plus facile de sourire que de crier. Qu'il est plus facile de ne rien dire que de s'expliquer.
Amicalement,
Une étrangère.