Lundi 27 avril 2009 à 18:52

24 avril deux-mille neuf.
Assise au bord de ma fenètre, il ne me reste plus qu'une taffe avant d'aller me coucher. Je la savoure, écrase le mégot, souffle lentement la fumée et redescend sans bruit vers l'interrieur de ma chambre. Je fume peut être trop, je bois surement de trop, et je baise trop, mais une chose est sure cette chose m'obsède vraiment de trop. Je l'ai appelé, une fois, ce soir, l'invitant encore à passer me voir, bien que l'on soit au milieu de la nuit, surtout parce que c'est le milieu de la nuit. Je ne vais pas m'endormir de toutes façons, je ne vais pas le rapeller non plus, je vais attendre, jusqu'à ce que je ne tombe de fatigue, je sais bien qu'il ne viendra pas, il ne comprend jamais ce que je veux lui faire comprendre. Peut-être qu'il ne veut pas comprendre, ou bien que je ne veux pas qu'il comprenne. Mon portable ne sonne pas, son visage ne s'affiche jamais sur l'écran, au mieux j'ai droit à un appel inconnu de sa part, ce qui rend la conversation totalement spontanée et le plus souvent foirée. Des phrases passent dans la rue... Des voitures ? A cette heure si ? Il n'a pas de voiture, il n'a pas d'ami qui ont des voitures ... Quoique, je ne sais pas tant de choses de lui. La preuve, le voilà sortant du coffre du vehicule inconnu. Prise au dépourvue, je saute à l'interrieur, enfile les premières fringues que je trouve, dévalle les escaliers et ouvre la porte. Il est là, devant moi, prèt à m'appeler pour me prévenir de sa venue. Sans un mot il entre. Je ne sais que dire. Le silence n'est pas lourd, il est complice. Il me sourit, ôte sa veste et me sourit encore...

[     EXTRAIT     ]

Mercredi 8 avril 2009 à 22:41

J'ai l'impression que si j'écris en anglais ou en allemand alors personne ne me comprendra. C'est faux. Par ailleurs pourquoi écrire si ce n'est pas pour être lu ? C'est même avant tout pour être lu que l'on écrit. Parce qu'on veut que les autres sachent certaines choses. Mais on cache, sous-entends et même oublie tellement qu'il est impossible de comprendre. On voit des signes là où il n'y en a pas et tu rires là où les pleures fussent. L'ironie voilà mon maitre, celui de tous. Certaines personnes sont tellement decevante, mais les gens sont ce qu'ils sont, les changer serait les aliéner, ce n'est pas bien. Le bien, comme s'il interessait quelqu'un. Pas moi en tout cas. J'ai essayé de faire le bien, même de faire bien tout simplement, ça fini toujours par foirer, deslors soyer au courant du fait que je ne suis pas gentille, je ne suis pas là pour ça, et apprenez que vous non plus ! On est juste là pour être là, jouer un rôle plus ou moins important les uns pour les autres. Et si tout le monde disait exactement ce qu'il pense ? Dire ce que l'on pense c'est facile, mentir c'est facile : ne rien dire c'est difficile, se taire ... vous connaissez ? Impossible.
Je sais ce que je dis ne pas vouloir, mais je sais aussi qu'il est facile de refuser, on croit qu'on va ceder, on se dit qu'il suffit d'insister un peu et que l'on va ceder, mais on resiste et on résiste et c'est facile de résister... on finit par ne jamais ceder, à faire une montagne d'un rien du tout, et ne plus dormir. Après tout, quelle est l'utilité du sommeil ? Si ce n'est nous faire perdre du temps et nous empècher de profiter de la protection de la lune. La lune protège les amants de courtes durées. Cinq jours pour le couple mythique de Roméo & Juliette. La lune ne protège pas très bien une fois le soleil levé, on ne peut pas lui faire confiance bien longtemps, c'est ça qui est bien, il suffit de plier bagage et de refermer la petite case dans son esprit ... jusqu'à la prochaine lune. C'est dans le parking de l'aventure, que j'ai garé mon esprit pour le moment. Sachez que le sationnement est gratuit et illimité.


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